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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 08:50

Il s'agit de la page - Faceb**k créée par le service public fédéral (belge) de santé publique pour la promotion de l'allaitement : https://www.facebook.com/Allaitement.je.suis.pour

 

Ce service nous concocte chaque année une très belle affiche, elles sont à découvrir ici.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 09:43

Un article en 2 partie, paru sur le site "Maman pour la vie".

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 08:14

Françoise Coudray, consultante en lactation IBCLC répond aux questions de Jumeaux&Co :

http://jumeauxandco.com/interviews/conseils-dexperts/lallaitement-de-jumeaux/

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 08:23

Artcile en anglais sur la composition en glucides et lipides du lait maternel dans le cas d'un allaitement prolongé : "Fat and Energy Contents of Expressed Human Breast Milk in Prolonged Lactation"

Extrait de la conclusion (traduit) :


"Nous devons signaler que la politique actuelle de l'académie américaine de pédiatrie est de ne fixer aucune limite à la durée de la lactation. De plus, une revue récente des aspects biologiques par rapport aux aspects culturels du sevrage suggérait que, du point de vue anthropologique, basé sur les études sur les primates, "allaiter un enfant au sein pendant 2 ans 1/2 à 7 ans est normal pour nos espèces"


http://pediatrics.aappublications.org/content/116/3/e432.full

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 08:47

"Le partage de lait : d’une pratique privée à une démarche publique"

James E Akré¹, Karleen D Gribble², Maureen Minchin 3

 

 

Résumé

 

 

Après six mois seulement, un modèle de partage de lait non commercial basé sur Internet fonctionne dans une cinquantaine de pays, mettant en relation des mères qui peuvent donner du lait maternel aux responsables de bébés qui en ont besoin. Certaines autorités sanitaires ont d’emblée condamné cette initiative. Même si les femmes ont toujours partagé leur lait, dans beaucoup de circonstances les préparations pour nourrissons (lait artificiel) sont devenues l’alternative « évidente » au lait maternel de la mère. Pourtant, une recommandation approuvée internationalement soutient le partage de lait de mère à mère comme la meilleure option après le lait de la mère. Pourquoi ce rejet ? Plusieurs possibilités viennent à l’esprit : 1) l’ignorance et les préjugés autour du partage de lait maternel ; 2) la perception d’une menace contre l’establishment médical, par un système où les mères exercent un contrôle indépendant ; et 3) l’inquiétude que le partage de lait de mère à mère ne menace les banques de lait (lactariums).

 

Nous ne prétendons pas que le partage de lait est sans risque ou qu’Internet est une plateforme idéale pour le promouvoir. Nous encourageons plutôt les autorités sanitaires à étudier cette initiative avec soin, à comprendre ce qui se passe et à fournir les ressources nécessaires pour rendre le partage de lait de mère à mère aussi sûr que possible. Les autorités sanitaires reconnaissent que la vie est pleine de risques, en conséquence elles promeuvent des stratégies de réduction des risques et de minimisation des dommages. Pourquoi en serait-il différent pour les bébés n’ayant pas accès au lait de leur mère ? Plus les risques d’utiliser des substituts au lait humain sont connus, plus le choix des parents d’utiliser le lait d’une donneuse paraît raisonnable. Nous croyons que le niveau du risque intrinsèque est gérable par le partage informé. S’il est correctement entrepris, géré et évalué, ce modèle créé par des mamans possède un potentiel considérable pour accroître les réserves mondiales en lait humain et améliorer la santé des enfants.

 

 

 

Contexte

 

 

Nous suivons avec fascination, admiration et inquiétude le partage de lait humain de mère à mère devenir international via Internet [1, 2]. Fascination, parce que cette pratique sans âge et privée est soudain devenue publique, un sujet de discussion sans précédent à la fois entre individus et dans les médias populaires. Admiration, parce qu’il conduit l’entre aide et la solidarité féminine à un niveau encore inégalé, démontrant comment les femmes peuvent innover en s’attaquant de front à la pénurie de lait maternel et en démentant le statut de substitut obligé des laits artificiels. Inquiétude, parce que certaines autorités sanitaires, notamment au Canada, aux Etats-Unis et en France, l’ont condamné d’emblée [3-5]. 

 

Cette variante moderne d’une pratique aussi ancienne que notre espèce [2] appelle une étude plus approfondie qu’un succinct « refusez net ! ». Après seulement six mois et sous l’influence exclusive de mères de famille et d'elles seules, le partage de lait basé sur Internet – illustré par deux sites, Eats On Feets ("Bouffe Sur Pattes", jeu de mots d'après "Meals On Wheels" soit "Repas Sur Roues", organisme anglo-saxon livrant des repas à domicile aux personnes âgées ou handicapées, ndlt) et Human Milk 4 Human Babies ("Lait Humain Pour Bébés Humains", ndlt) [1, 2] – est déjà fonctionnel dans près de 50 pays. Les deux utilisent Facebook pour mettre en relation des mères grâce à un modèle non commercial où le lait maternel n’est pas à vendre mais est donné gracieusement. Très informées et hautement motivées, des femmes ont commencé à étendre leur contrôle sur la disponibilité et l’utilisation du lait humain et il est improbable qu’elles en soient dissuadées par des autorités sanitaires critiques ou défavorables. De fait, elles n’attendent l’autorisation de personne – les donneuses en assurant la disponibilité de lait maternel pour des enfants autres que les leurs, et les receveurs en satisfaisant les besoins nutritionnels d’enfants qui sinon auraient été nourri artificiellement (i.e. avec du lait artificiel).

 

 

 

Le partage de lait sur Internet

 

 

Dans de nombreux cas, le lait maternel et l’allaitement ont été sous-estimés, et les mérites nutritionnels et la sûreté des laits artificiels exagérés (pour une discussion plus complète sur ce sujet, voir Hausman [6]). Résultat : les laits artificiels sont considérés comme l’alternative « évidente » au lait de la mère. Cependant, la recommandation internationale pour l’alimentation du nourrisson, en place depuis 25 ans, décrit un ordre de préférence différent pour les bébés qui ne sont pas nourris au sein mais pour qui le lait maternel reste la nourriture privilégiée : le lait maternel tiré par la propre mère de l’enfant, suivi du lait maternel d’une nourrice ou d’un lactarium [7]. En outre, en 2003 l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré que « Dans ces rares situations sanitaires où le nourrisson ne peut ou ne doit pas être nourri au sein, le choix de la meilleure solution de remplacement – que ce soit du lait exprimé de la mère, du lait provenant d’une nourrice en bonne santé ou d’une banque de lait maternel, ou encore un substitut du lait maternel administré dans une tasse (...) dépend des différentes circonstances » [8]. Les personnes responsables du bébé peuvent rechercher du lait humain donné en direct pour éviter les risques inhérents à l’utilisation de préparations pour nourrissons.

 

Bref, si une recommandation internationalement approuvée existe déjà qui valide le partage de lait de mère à mère comme étant la meilleure alternative au lait de la propre mère de l’enfant, pourquoi le rejet de ce modèle basé sur Internet ? Plusieurs raisons viennent à l’esprit.

 

Premièrement, il y a un long historique de méfiance autour du lait de femme. Pendant des siècles, les gens se sont inquiétés de l’impact sur les enfants allaités des caractéristiques physiques et morales de la femme les allaitant, de son style de vie, de son régime alimentaire et de sa santé [9]. La suspicion persiste aujourd’hui, portant particulièrement sur la transmission possible d’infections par le lait maternel [10], ce qui constitue l’inquiétude principale concernant ces groupes basés sur Internet. Bien que ces inquiétudes soient les mêmes quel que soit le mode de partage, le fait qu’Internet soit utilisé semble accroître ces peurs.

Deuxièmement, ce modèle basé sur Internet peut être perçu comme une menace pour l’establishment médical : un système fonctionnant en dehors de son influence, qui ne peut pas être régulé et où les mères, et uniquement elles, exercent un contrôle. Ce ne serait pas la première fois que des mères allaitantes agacent les autorités sanitaires. Les fondatrices des premiers réseaux organisés de soutien de l’allaitement de mères à mères, par exemple La Leche League et l’Australian Breastfeeding Association (Association australienne d’allaitement, ndlt), ont aussi été rejetées pour avoir préconisé des pratiques « radicales » [11] – aujourd’hui largement suivies et étayées par preuves médicales et scientifiques solides – comme le co-chambrage, l’allaitement à la demande et l’arrêt du pesage systématique avant-après tétée, ce qui donnait la responsabilité aux mères et non plus aux professionnels de la santé. Il se pourrait, avec le temps et l’accumulation des preuves scientifiques et médicales, que les inquiétudes au sujet du contrôle que les mères exercent sur le partage de lait maternel s’estompent de la même façon. Ce sera plus probablement le cas si les autorités choisissent de collaborer avec les mères pour fournir des informations susceptibles d’aider à établir un système de qualité de partage de lait sur Internet. Toutefois, les inquiétudes au sujet des mères et de leur lait ont déjà été identifiées [10].

 

Enfin, certains observateurs craignent que le partage de lait de mère à mère ne menace l’approvisionnement des quelques banques de lait humain (lactariums) existantes. Cependant, cette objection est sans fondement si le partage de lait de mère à mère implique des groupes différents de mères et de bébés. Les bébés recevant du lait d’un lactarium sont presque exclusivement des bébés malades et hospitalisés [12, 13], alors que ceux utilisant du lait provenant des réseaux basés sur Internet sont des bébés n’ayant pas droit au lait des lactariums. De la même façon, étant donné les critères d’exclusion – par exemple, un séjour prolongé au Royaume Uni (à cause d’une infection possible par la maladie de Creutzfeldt-Jakob), la consommation régulière de boissons caféinées, un bébé ayant plus de six mois ou une faible quantité disponible de lait – beaucoup de femmes désireuses de donner leur lait ne peuvent le faire. Par conséquent, le partage de lait de mère à mère devrait être considéré comme complémentaire des banques de lait et pas comme concurrentiel. De plus, l’accroissement des réseaux de partage de lait pourrait bien renforcer le système des lactariums en sensibilisant l’opinion publique sur l’importance du lait maternel, convainquant plus de mères répondant aux critères de donner et augmentant ainsi à la fois l’approvisionnement en lait maternel et le nombre de banques de lait. Cependant, certaines personnes impliquées dans l’activité des lactariums s’inquiètent que des cas de transmission de maladies via le partage de lait de mère à mère puissent avoir des effets négatifs sur les banques de lait, beaucoup d’entre elles ayant dû se battre contre des décideurs mal informés pour pouvoir s’établir. Cette inquiétude est fondée. Malheureusement, les maladies et les décès dus à l’alimentation artificielle sont rarement rapportés par les médias mais n’importe quelle conséquence défavorable au partage de lait humain serait largement médiatisée. Cette inquiétude souligne le besoin de conseils pour rendre le partage de lait de mère à mère aussi sûr que possible. Répondre par le rejet et la condamnation n’aidera pas les nourrissons.

 

La question qui doit évidemment se poser est celle-ci : pourquoi des bébés ont-ils besoin de lait maternel provenant de donneuses ? Dans certaines circonstances, le lait provenant de don est la seule option, par exemple lorsque la mère a subi une double mastectomie ou est décédée. Dans d’autres cas, la production insuffisante de lait de la mère a des causes sociales plutôt que physiologiques, comme lorsque les mères doivent retourner travailler et ne peuvent allaiter ou tirer leur lait sur leur lieu de travail, ou lorsque des attentes irréalistes quant à la fréquence et la durée des tétées conduisent à une lactation insuffisante. Bien sûr, la disponibilité de lait maternel provenant de donneuses ne doit pas arrêter ou faire décliner les efforts entrepris pour éliminer les obstacles à ce qu’une mère allaite son propre enfant. Fournir du lait maternel n’est pas la même chose qu’allaiter.    

 

Nous ne disons pas non plus que le partage de lait maternel de mère à mère est dépourvu de risque, qu’Internet est le média idéal pour le promouvoir ou que les donneuses et les receveurs peuvent partager du lait maternel sans précaution. L’objectif d’aider les mères qui ne peuvent pas allaiter complètement leurs enfants n’est pas mieux accompli par un optimisme naïf que par une censure catégorique. En fait, en reconnaissant que les parents sont responsables de faire des choix éclairés sur les meilleures options pour leurs enfants, nous incitons les autorités sanitaires à comprendre les enjeux et à fournir un soutien pratique pour rendre le partage de lait humain de mère à mère aussi sûr que possible.

 

Les autorités sanitaires reconnaissent que la vie est pleine de risques, en conséquence elles promeuvent des stratégies de réduction des risques et de minimisation des dommages. Par exemple, Santé Canada (ministère de la santé canadien, ndlt) informe sur comment réduire le risque intrinsèque de contamination bactérienne des laits artificiels [14] et la Food and Drug Administration (bureau chargé de réguler les produits alimentaires et médicamenteux, ndlt) aux Etats-Unis alerte le public lorsque des campagnes de rappel pour raison de sécurité ont lieu sur les laits artificiels [15]. Les connaissances actuelles [16] montrent qu’il est impossible de nourrir sans risque un enfant avec du lait artificiel. Plus les risques d’utiliser des substituts au lait maternel sont connus, plus il paraît légitime que les parents choisissent d’utiliser du lait maternel provenant d’une donneuse. Une approche appropriée de réduction des risques associés au partage de lait pourrait inclure des informations sur la sélection des donneuses, sur les méthodes fiables pour les échanges, et les moyens de donner le lait à l’enfant et faciliter la diffusion volontaire des dossiers médicaux. La réflexion sur le procédé de partage de lait de mère à mère et sur les méthodes qui pourraient le rendre aussi sûr que possible devrait être l’objectif et le sujet des discussions futures sur le partage de lait.

 

 

 

Conclusion

 

 

Les mères sont le moteur de cette initiative. La communauté des professionnels de la santé publique est devant un choix : rester spectateurs ou agir, en aidant ceux qui se sont impliqués dans le partage de lait pour le rendre aussi sûr que possible. Nous demandons que l’action soit choisie, avec la conviction que le partage de lait maternel de mère à mère aura lieu malgré les avis contraires, que le niveau de risque est gérable et que les risques sont plus grands pour un enfant à ne pas recevoir de lait humain [16,17]. Nous croyons que s’il est étudié, géré et évalué correctement, ce modèle créé par les mères de famille possède un potentiel considérable pour augmenter l’approvisionnement en lait humain et améliorer la santé des enfants.

 

 

 

Intérêts concurrentiels :

 

Les auteurs déclarent n’avoir aucun intérêt concurrentiel.

 

 

Contribution des auteurs :

 

JEA a conçu l’article; JEA et KDG l’ont ébauché ensemble. MM a fourni les analyses et données critiques. Les auteurs ont lu et approuvé la version finale du manuscrit.

 

 

 

Informations sur les auteurs :

 

JEA est un auteur et un commentateur intéressé par l’impact de l’environnement socioculturel sur la norme biologique universelle de la nutrition des enfants et par les chemins employés pour rendre à la normalité de la vie quotidienne l’allaitement et l’utilisation du lait maternel.

 

KDG est une chercheuse qui étudie la nutrition des nourrissons et une avocate de l’allaitement. Elle s’intéresse particulièrement à l’allaitement croisé et à l’allaitement par nourrice et a déjà écrit plusieurs articles publiés sur l’allaitement d’adoption et de placement. 

 

MM est une historienne et une auteure largement publiée, qui a travaillé pendant plusieurs dizaines d’années à l’amélioration du niveau de connaissances, des attitudes et des pratiques des professionnels de santé, dans tous les domaines de la nutrition des nourrissons. Elle est actuellement engagée dans la recherche de différents aspects négligés de l’alimentation artificielle.

 

 

Remerciements

 

Les auteurs souhaitent remercier le professeur Mary Renfrew, de l’Université de York, et Naomi Bar Yam, PhD, Mothers’ Milk Bank de le Nouvelle Angleterre, pour leurs précieux commentaires.

 


 

Auteurs: James E Akré¹, Karleen D Gribble², Maureen Minchin 3

 

¹Genève, Suisse

2Ecole d’infirmières et de sages-femmes, Université de Sydney Ouest, Australie

3Geelong, Victoria, Australie


JEA: james.akre(arobase)gmail.com

KDG: karleeng(arobase)uws.edu.au

MM: mminchin(arobase)ncable.net.au

 

Version française préparée par Murielle Bourbao, administratrice "HM4HB - France"

murielle.bourbao(arobase)free.fr

 

 

Références


Article paru dans l'International Breastfeeding Journal du 25 juin 2011, n° 6:8 doi:10.1186/1746-4358-6-8

 

 

1. Eats on Feets [http://www.eatsonfeets.org/#info]

 

2. Human Milk 4 Human Babies [http://www.hm4hb.net/index.html]

 

3. Santé Canada s’inquiète de l’utilisation de lait humain non traité [http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/advisories-avis/_2010/2010_202-fra.php]

 

4. Use of donor human milk

[http://www.fda.gov/ScienceResearch/SpecialTopics/PediatricTherapeuticsResearch/ucm235203.htm]

 

5. L’Afssaps met en garde sur les risques liés à l’échange de lait maternel Communiqué

[http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Communiques-Points-presse/LAfssaps-met-en-garde-sur-les-risques-lies-a-l-echange-de-lait-maternel-Communique]

 

6. Hausman BL: Viral Mothers: Breastfeeding in the Age of HIV/AIDS. Ann Arbor: University of Michigan Press; 2011.

 

7. Organisation mondiale de la Santé : Lignes directrices concernant les principales circonstances sanitaires et socio‑économiques dans lesquelles on est obligé d'alimenter les nourrissons au moyen de substituts du lait maternel. Trente‑Neuvième Assemblée mondiale de la Santé. WHA39/1986/REC/1. 1986.

 

8. OMS, UNICEF: Stratégie Mondiale pour l'alimentation du nourrisson et du jeune enfant. Genève : OMS ; 2003.

 

9. Golden BE: A Social History of Wet Nursing in America: from breast to bottle. Athens, Ohio: Ohio University Press; 2001.

 

10. Hausman BL: Contamination and contagion: Environmental toxins, HIV/AIDS, and the problem of the maternal body. Hypatia 2006, 21:137-156.

 

11. HMB Creamer Research, Glick and Lorwin Group, Creamer Dickson Basford: Attitudes Towards La Leche League International: A Research Study Among Physicians. 1985.

 

12. Wight NE: Donor milk: down but not out. Pediatrics 2005, 116:1610.

 

13. Simmer K, Hartmann B: The knowns and unknowns of human milk banking. Early Human Development 2009, 85:701‑704.

 

14. Enterobacter sakazakii infection and powdered infant formulas

[http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/ill-intox/esakazakii/enterobacter_sakazakiieng.php]

 

15. Alerts and safety information and reporting illnesses, injuries and problems

[http://www.fda.gov/Food/FoodSafety/ProductSpecificInformation/InfantFormula/AlertsSafetyInformation/default.htm]

 

16. Ip S, Chung M, Raman G, Chew P, Magula N, DeVine D, Trikalinos T, Lau J: Breastfeeding and Maternal and Infant Health Outcomes in Developed Countries. Evidence Report/Technology Assessment No 153. Rockville, MD: Agency for Healthcare Research and Quality; 2007.

 

17. Jones G, Steketee RW, Black RE, Bhutta ZA, Morris SS: How many child deaths can we prevent this year? (Child survival II). The Lancet 2003, 362:65-71.

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 08:39

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 09:26

Je ne résiste pas à vous copier ce texte sur les adaptations des touts petits après leur naissance... Tout en poésie (éventuellement à glisser a l'oreille des futurs parents).
 
Il se trouve sur le site de LLL, rubrique "allaitement et sommeil".
 
D'où viennent les bébés ?
 
Si l'on en croit un récent best-seller, les hommes viendraient de Mars et les femmes de Venus. Pour ce qui est des bébés, les experts pensent maintenant qu'ils viennent de quelque part près de la Voie lactée. Ce qui expliquerait que lorsqu'ils arrivent sur Terre, ils sont affectés d'une sorte de "jetlag" cosmique, et ne connaissent absolument rien des coutumes et styles de vie terriens. Les Terriens, qu'ils soient de Mars ou de Vénus, sont très troublés de voir ces nouveaux arrivants ne pas se conduire tout de suite comme le font les Terriens adultes : manger selon un rythme terrien, dormir quand la nuit tombe, etc. Les Terriens sont très surpris de voir leurs tout-petits, naturellement synchronisés sur le temps de la Voie lactée, se conduire d'une façon pourtant tout à fait normale pour des citoyens de la Voie lactée. Parents terriens, notez bien : vos bébés se conduisent parfaitement normalement pour des Voie-lactiens ! Les citoyens de la Voie lactée mangent toujours toutes les deux heures. Ils dorment le jour et sont debout la nuit. La nuit est faite pour s'amuser et rencontrer les amis. Si malgré tout, un Voie-lactien dort la nuit, il ne le fait qu'en groupe, comme les chiots, par peur du Monstre lacté qui attaque les petits Voie-lactiens quand ils sont seuls dans l'obscurité. Laissés tout seuls, ils ont peur et appellent à l'aide. Quand ils arrivent, ils ne parlent pas un mot de français, ni d'anglais, ni d'aucune autre langue terrienne. Ils essayent de communiquer en langage voie-lactien, mais les Terriens ont beaucoup de mal à les comprendre. Parfois, au lieu de l'admettre, les Terriens préfèrent dire que c'est bon pour les poumons du Voie-lactien que de parler tout seul dans sa chambre pendant des heures. Quand un petit Voie-lactien arrive sur Terre, il est important de comprendre d'où il vient, et de l'accueillir avec respect. Souvenez-vous qu'il a besoin de temps pour s'adapter à une nouvelle culture. Il a besoin d'amour et de patience. Il a besoin d'être avec des Terriens qui écoutent son langage en même temps que lui essaye d'apprendre le leur. Les nouveaux parents doivent comprendre que le petit Voie-lactien ne se réveille pas la nuit pour les rendre fous : c'est juste sa façon d'être. Un jour, il comprendra qu'être debout la nuit n'est autorisé que pour les étudiants, les célibataires et ceux qui doivent travailler de nuit, comme les infirmières et les serveuses. Il apprendra à manger à des heures qui conviennent aux Terriens. Ce concept prendra un long moment à être assimilé parce que la meilleure nourriture pour le faire grandir en bonne santé, à savoir le lait vénusien, se digère très rapidement. Si on le presse trop, le bébé Voie-lactien risque de ne pas avoir confiance en sa nouvelle planète et de mettre plus longtemps à devenir un petit Terrien indépendant. S'il a de la chance, il trouvera un foyer avec des Terriens qui apprécieront ses qualités voie-lactiennes et se réjouiront de ses premières semaines si spéciales sur Terre, quand le bébé est tout neuf. Bientôt, il deviendra un vrai Terrien, mangera comme un Terrien, dormira comme un Terrien. Il est dangereux pour sa santé mentale et son bien-être de vouloir accélérer la transition. Ayez confiance, ça arrivera en son temps.
 
Ann Calandro, Waxhaw, Caroline du Nord, paru dans North Carolina's Rocking Chair, Printemps 1998.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 09:35

"Clonage et publicité mensongère"
   


Ces derniers jours, les médias ont largement diffusé des communiqués sur une « avancée majeure de la technologie » : la fabrication de « lait humain » par des vaches clonées.
Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant deux gènes humains, qui pourrait produire, à l’âge adulte, « du lait similaire à celui des êtres humains », selon l'Institut national de technologie agricole (INTA).
Récemment, des chercheurs chinois avaient annoncé avoir mis au point un procédé similaire, mais en clonant deux vaches portant chacune l'un des deux gènes.
En fait, ce type de clonage n’est pas une nouveauté : dès 1990, divers laboratoires pharmaceutiques annonçaient avoir réussi à cloner des vaches excrétant dans leur lait de la lactoferrine humaine.
 
Surtout, le fait que du lait de vache contienne de la lactoferrine et du lysozyme n'en fait pas pour autant du lait de femme !
C'est toujours du lait de vache, qui contient toujours tous les composants du lait de vache (entre autres une caséine très différente de la caséine du lait humain, beaucoup plus difficile à digérer). Le clonage de ces vaches leur permettra d’excréter dans leur lait juste 2 des « 279 protéines du lait humain qui participent à la protection du bébé » (Pr Peter Hartmann). De plus, il est très probable que ce lysozyme sera en majeure partie détruit lors de la pasteurisation du lait de vache, dans le processus de fabrication du lait industriel pour nourrissons. Sans parler des très nombreux autres composants du lait humain qui resteront absents ; celui-ci est par exemple le lait le plus riche en oligosaccharides (au moins 200 molécules différentes, qui jouent un rôle majeur dans la protection de l’enfant), contrairement au lait de vache qui en contient très peu.
Il est donc parfaitement abusif de dire que le lait des vaches clonées sera « similaire à celui des êtres humains ». Par ailleurs, l’allaitement est bien plus que le transfert de lait de la mère à l’enfant. Il constitue une interaction complexe entre la mère et son enfant.
 
On pourrait penser que les chercheurs sont motivés par le désir altruiste de mettre au point un substitut aussi proche que possible du lait humain, mais ce n’est pas vraiment le cas. Depuis des années, l’industrie pharmaceutique s’intéresse énormément au lait humain. Les recherches sur les composants du lait humain effectuées dans les années 80 et 90 ont montré que les propriétés de nombre d’entre eux représentaient un potentiel énorme  de prévention et de traitement des maladies humaines. Actuellement, environ 2000 brevets ont été déposés sur des composants du lait humain, qui représentent une manne céleste pour l’industrie pharmaceutique, et pour les fabricants de lait industriel. Il semble que les scientifiques sont en train de tenter de créer un monopole sur le lait humain ou ses composants.
 
Le jour où les vaches produiront du lait humain, c’est qu’elles seront devenues des femmes ! La complexité du lait humain est telle (et on continue à découvrir régulièrement de nouveaux composants) qu’un clonage ne pourra certainement jamais permettre de concevoir un animal génétiquement modifié sécrétant réellement du lait humain. Le seul objectif de l’industrie pharmaceutique est de récupérer, dans le lait de ces animaux clonés, les protéines humaines pour soit les rajouter à un lait industriel (qui sera toujours fabriqué à partir de lait de vache), lait qui pourra alors être vendu nettement plus cher au prétexte qu’il sera « comme le lait maternel », soit les utiliser pour la fabrication de médicaments novateurs.
 
Françoise Railhet, éditrice des Dossiers de l’allaitement
14 juin 2011


Source : http://www.lllfrance.org/Autres-textes-LLL/Clonage-et-publicite-mensongere-version-longue-avec-references.html

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 10:48

> "In multivariate regression analysis, CMT levels (or energy contents) were not influenced by maternal age, diet, BMI, or number of daily feedings but remained significantly influenced by the duration of lactation."

"Conclusions. Human milk expressed by mothers who have been lactating for >1 year has signific...antly increased fat and energy contents, compared with milk expressed by women who have been lactating for shorter periods. During prolonged lactation, the fat energy contribution of breast milk to the infant diet might be significant."

http://pediatrics.aappublications.org/content/116/3/e432.full

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 08:59

Bond between the mother and her baby is the most fascinating relationship . When baby is born, so many things are going on. Woman finally get to see the small person she carried for 9 months. Newborn is helpless, totally entrusted to the care of its mother. She can be overhelmed by pain, exhaustion and hormonal disbalance and still have energy to care for and nurse the baby. Woman has the most efficient helper which will easen her all discomfort she is experiencing: it is Oxytocin.

 

Oxytocine is hormone regulating uterine contractibility and ejection of milk from the breasts. This hormone is present in woman`s body life long and its effects are not limited to pregnancy, labour and breastfeeding. It s also released during orgasm and menstrual period and causes contractions of uterus. Succesfull breastfeeding requires that baby stimulates the breast nipple by suckling , this will stimulate paraventricular nucleus of hypothalamus which will cause oxytocin release in hypophysis. This in turn will cause contractions of uterus as well contraction of alveoli and ductules to empty the milk through the nipples so that the baby can nourish itself.

 

Oxytocin has both biological and psychological effects. It helps to decrease the bleeding and facilitate breastfeeding by releasing milk and in the same time strengthen bond between mom and baby. Oxytocin strengthen social relationships and also relieves anxiety and helps mom deal with stressful situations after delivery like lack of sleep, pain, baby blues etc..

 

According to study published by U.S. National Library of Medicine, National Institute of Health published 2005 Febo M, Numan M, Ferris CF : Functional magnetic resonance imaging shows oxytocin activates brain regions associated with mother-pup bonding during suckling.

 

" Oxytocin is released in the maternal brain during breastfeeding and may help strengthen the mother-infant relationship. Here, we used functional magnetic resonance imaging to determine whether oxytocin modulates brain activity in postpartum day 4-8 dams receiving suckling stimulation. During imaging sessions, dams were exposed to pup suckling before and after administration of an oxytocin receptor antagonist. Another group of dams received oxytocin alone. Changes in brain activation in response to suckling closely matched that elicited by oxytocin administration. The overlapping brain areas included the olfactory system, nucleus accumbens, insular cortex, prefrontal cortex, ventral tegmental area, cortical amygdala, and several cortical and hypothalamic nuclei. Blockade of oxytocin receptors largely attenuated activation in these regions. The data suggest that oxytocin may strengthen mother-infant bond formation partly by acting through brain areas involved in regulating olfactory discrimination, emotions, and reward."


- Source

 

 

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Naître, c'est recevoir tout un univers en cadeau
de Jostein Gaarder
~~~

Pendant longtemps vous avez été un rêve dans le sommeil de votre mère, et puis elle s'est éveillée pour vous donner naissance.
&
Peut-être qu'un enterrement chez les hommes est un repas de fête chez les anges.
&
La mort n'est pas plus proche du vieillard que du nouveau-né; la vie non plus.
de Khalil Gibran
~~~

La femme n'allaite pas l'enfant, mais la destinée.
Paavo Haavikko
~~~

Derrière le bébé, il n'y a pas seulement les neuf mois de conception d'un individu, mais les millions d'années de l'espèce !
Henri Piéron
~~~

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