HNI? Késaco?
J'ai découvert ce texte chez Zabounette, je vous le partage (merci à elle de m'avoir permis de le faire) :
La prévention de la violence... Ca commence dès la conception !
« Sans affection pas de confiance, sans confiance pas d'éducation » Don Bosco
« Tout par amour et rien par force » Saint François de Sale
Je suis Isabelle, l'épouse de Mathieu depuis 3 ans. Nous sommes les parents de Maël, 15 mois, né à la maison, allaité et materné pour notre plus grand bonheur. Je suis Salésienne Coopératrice, coordinatrice du groupe Michel Magon. C'est en 2000 que j'ai fait ma promesse. Je travaille en tant que psychologue au sein d'une administration communale. Je suis responsable du dispositif de lutte contre les violences à l'école. Je crée, avec les enseignants, des projets de prévention de la violence. Pendant plus d'un an j'ai aussi travaillé en rue, auprès des sans-abris et des populations marginalisées. Actuellement je développe mon activité d'indépendante en proposant du soutien parental, des consultations en allaitement maternel, des consultations éducatives dans une optique de parentage respectueux et d'éducation non violente.
Aujourd'hui j'ai envie de vous confier ma vision de la prévention de la violence, à la lumière de mes convictions salésiennes... Pour moi, c'est dès la conception de l'enfant que l'on doit se mettre dans une démarche de bientraitance. Le meilleur moyen de prévenir la violence c'est de développer la capacité d'aimer.
Nous avons un grand défi à relever : rendre aux parents leurs compétences ! Nous devons les aider à réinvestir leur rôle. Et ce, le plus tôt possible : dès le moment où le désir de donner la vie emmène le couple vers une nouvelle aventure.
Je souhaite vous parler de la naissance et des premiers mois de vie de l'enfant... C'est là que ma vocation de Salésienne me conduit, auprès des plus petits et de leurs parents. Je les accompagne dans le développement de leur capacité d'aimer. J'assume ma vision à contre-courant du message transmis par la société. Je souhaite redonner confiance aux parents, pour qu'à leur tour ils transmettent cette confiance à leurs enfants. Je les guide dans la gestion des émotions de leurs enfants pour que ceux-ci puissent grandir dans un environnement aimant et respectueux. Mais alors que, jusqu'à aujourd'hui, nos sociétés ont été « adultistes » en ne prenant en considération que la perspective des adultes, je veux miser sur le point de vue des bébés pour construire notre avenir. Je ressens une demande de plus en plus forte de parents qui cherchent « autre chose », une autre éducation que celle de l'individualisme et de la performance. Replacer l'enfant au centre de la dynamique familiale, cela implique de faire choix et d'assumer ces choix, parfois contre vents et marrées... C'est pourquoi il est important pour les parents, de trouver sur leur route des repères.
J'ai envie afin de compléter mon récit oral de vous transmettre quelques extraits d'ouvrages qui me servent de repères...
Michel Odent, « L'amour scientifié, les mécanismes de l'amour», Editions Jouvence, 1999.
« ...La période qui entoure la naissance représente le chaînon critique sur lequel il est possible d'agir. La priorité est de remettre en cause la façon de naître des bébés humains de sort à perturber le moins possible le premier contact entre la mère et son nouveau-né... Nous vivons une situation sans précédent. Jamais une société n'a autant perturbé les processus physiologiques que la nôtre. Aujourd'hui, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, la plupart des femmes, dans presque tous les pays industrialisés, deviennent mère sans s'imprégner des hormones naturelles. Elles doivent compter sur des substituts chimiques qui ne sont pas des hormones de l'amour... Quel est l'avenir d'une civilisation née dans de telles conditions ? ...»
Isabelle Filliozat, « Au cœur des émotions de l'enfant », Editions Marabout, 1999.
« ... Les émotions ne sont pas dangereuses. Elles ne sont pas seulement le sel de l'existence, mais son essence même. Chaque fois que vous faites taire votre cœur ou celui de votre enfant, chaque fois que vous hésitez à faire confiance à votre voix intérieure, chaque fois que vous n'écoutez pas ce que tente de vous dire votre enfant, vous limitez votre propre vie et la sienne. La fin est dans les moyens disait le Mahatma Gandhi. Ecoutons nos enfants pour qu'ils sachent écouter. Respectons-les, ils sauront respecter autrui. Acceptons de sentir et de libérer nos propres émotions, nous ne leur projetterons plus nos souffrances et saurons accepter leurs pleurs. Accompagnons-les sur la route d'eux-mêmes en suivant les étapes de leur croissance. Aidons-les à exprimer ce qu'ils ont en eux, à avoir conscience de leur identité, confiance en leurs capacités, en leurs goûts, désirs et besoins... En un mot, aidons-les à sentir, nommer et utiliser leurs émotions. Se préoccuper des émotions est quelque chose de très nouveau. Respecter les enfants et les considérer comme des personnes est aussi quelque chose de nouveau. Ne nous culpabilisons pas de ne pas toujours y arriver. Nous devons modifier nos structures sociales pour donner aux parents davantage de moyens et de soutien... »
Catherine Dumonteil-Kremer, « Elever son enfant autrement », La Plage Editeur, 2003.
« Si je pouvais parler, voilà ce que je te dirais ... Heureux dans tes bras, j'ai envie d'y rester. Je suis ton cadeau et tu es le mien. Laissons l'amour nous lier l'un à l'autre, toi et moi. Jouissons de ce moment, juste ici, juste maintenant. Ne te laisse pas préoccuper par un quelconque horaire. C'est maintenant qu'il est temps de me porter, quand tu seras moins occupée, je serai trop vieux. Je te vois, je te sens, rassuré par ta voix. Et tout me réjouit. Un câlin, un baiser, un jeu, une grimace peuvent guérir mon humeur, ou me faire oublier les mauvaises coliques. Teins-moi, serre-moi, montre-moi ta journée ; et tu partageras ainsi ton amour d'une façon merveilleuse. J'apprends bien mieux perché à ton côté avec tes bras en guise de classe, et toi pour me guider. Quand tu travailles, que tu marches, que tu voyages, et que je me balance, en sécurité sur ta hanche, mes muscles deviennent toniques, et j'ai confiance en moi. Quand nous sommes en contact, cela réduit notre stress, nous sommes alors plus heureux, et bien moins préoccupés. En sécurité dans tes bras, toutes mes peurs envolées, mon sourire radieux remplace mes larmes inquiètes. Rêver de notre avenir est important aussi. Et je sais qu'une carrière compte à tes yeux. Quand je serai plus vieux, je te rejoindrai dans la course et nous serons alors capables d'accorder notre allure. Mais maintenant, ce que je sais, ce qui est vrai et certain, c'est que tu es mon soleil, la source de ma lumière. Je n'ai pas besoin de grand-chose, ni de chères nouveautés. Ce qu'il me faut, c'est ton amour, ton temps, et toi... C. Knauf, traduction de F. Jeurissen »
« Se mettre au niveau de l'enfant, c'est s'élever : vous dites : c'est fatiguant de fréquenter les enfants. Vous avez raison. Vous ajoutez : Parce qu'il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit. Là vous avez tort. Ce n'est pas cela qui fatigue le plus. C'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments. De s'étirer, de s'allonger, de se hisser sur la pointe des pieds, pour ne pas les blesser... J. Korczak »
L’autorité, les abus, trouver un juste équilibre
de Josiane Blanc
Combien de parents ne se sont-ils pas retrouvés désemparés face à une autorité qui semble abusive de la part d’un chef d’établissement scolaire, ou d’un représentant de l’Éducation Nationale ?
Combien d’enseignants ne se sont-ils pas sentis en porte-à-faux dans le système scolaire actuel ?
Josiane Blanc cherche à comprendre ces situations de conflit souvent passées sous silence. Elle se propose de définir le concept d’autorité, ou plus exactement de pédagogie autoritaire. Partant de sa propre expérience, elle nous explique comment elle a dépassé ce mode de relations et quelles conclusions elle en a tirées.
Le pouvoir parfois abusif de l’Éducation Nationale, imposé aux enfants et par ricochet aux parents, culpabilise ces derniers dans leur position même de parents. Josiane Blanc a voulu montrer que ces conflits, révélés par un hiatus, empoisonnent tous les intervenants de la scolarité de l’enfant.
Cet ouvrage poursuit trois objectifs :
- aider les parents à se positionner face à l’autorité et ses dérives ;
- les faire participer de manière constructive à la mise en place d’une École plus respectueuse de l’enfant et des parents ;
- clarifier les rôles de chacun des acteurs de la scolarité de l’enfant : parents, enseignants et administration.
Ne pas réfuter d’avance le regard des parents sur l’École, éviter le rejet des difficultés de l’enfant sur les parents et uniquement sur eux, atténuer la violence des relations entre École et parents, permettre aux enseignants de retrouver leur place dans l’accompagnement de leurs élèves, telles sont les grandes orientations de ce livre.
Il s’agit là d’une réflexion nouvelle, indispensable aux parents et aux enseignants qui souhaitent contribuer à la mise en place d’une nouvelle École.
978 2 91 34 92 47 9
12 € (ou 11,40 € à la FN*AC)
La première JIPLI aura lieu
le 15 septembre 2007.
Elle sera précédée à Paris par une conférence de presse le 10 septembre.
Le 15, toujours à Paris, aura lieu un grand pique-nique au parc de la Villette à partir de midi.
En Allemagne, en Angleterre, en Suède, et très certainement dans d'autres pays européens et du reste du monde (Etats-Unis, Brésil, Australie, Italie...), des projets sont en train de se mettre en place.
En France, vous pouvez y participer en organisant des rencontres, des conférences, des animations, etc... publiques ou privées, le 15 septembre ou au cours de ce même mois. Vous pouvez nous envoyer vos annonces en cliquant ici et nous les mettrons ensuite en ligne sur ce site (encore en construction).
C'est une première, à nous d'en faire quelque chose de grand !
N'hésitez pas à faire circuler l'information le plus largement possible !
Le premier et principal objectif de cette manifestation est de faire connaître à monsieur et madame tout le monde la possibilité légale qui existe pour les parents en France de pouvoir instruire eux-mêmes leurs enfants (de plusieurs manières, comme ce site propose de le montrer). En effet, si vous lancez une discussion avec des amis, des connaissances, ayant des enfants à charge, ils vous diront pour une grande majorité que l’école est obligatoire alors que c’est l’instruction précisément qui l’est. La possibilité d’instruire différemment ses enfants n’est souvent connue que pour des cas très particuliers (enfants handicapés, jeunes sportifs haut niveau...) alors qu’elle peut tant apporter à tous les enfants et adolescents.
Le deuxième objectif met en lumière les durcissements actuels que subit cet enseignement différent ces dernières années : assimilation possible opérée par les autorités avec les sectes (dans la loi anti-secte de 1998), surveillance accrue des familles instruisant leurs enfants par le biais de la loi de la prévention de la délinquance (2006), pour ne prendre que des exemples évidents. Tout cela alors même que les droits de l’homme précisent bien la priorité des parents pour le choix d’instruction de leur progéniture.
Le troisième objectif est de créer une grande cohésion entre les personnes qui ont fait ce choix d’instruction pour permettre à leurs enfants d’être reconnus et respectés dans leur démarche personnelle d’apprentissage.
Cette journée annuelle permettra donc grâce à son nombre de participants, à sa nature festive, à son argumentation claire et à son relais médiatique d’informer l’ensemble de la population de cette liberté fondamentale qu’est l’enseignement libre, de la difficulté croissante à le réaliser actuellement et enfin de respecter davantage les familles qui ont fait ce choix.
D'autres extraits :
"C'est un bon moyen pour imposer l'autorité à l'enfant..."
"Parfois il se met en danger, on lui dit et re-dit... il n'écoute pas... Une fessée et il se calme."
"Une fessée à un enfant, ou une gifle à un adolescent, de temps en temps, ça peut être assimilé au coup de patte ou de griffe que l'adulte lion donne à son petit pour l'éduquer..." (un pédopsychiatre)
Si 14 pays européens l'ont interdite, elle semble avoir encore de beaux jours devant elle en Belgique, la fessée.
C'est à partir de cette info (l'Europe veut interdire la fessée) que le reportage radio a donné la voix à ces témoignages et à ce pédopsychiatre (aucun témoignage 'pour' ce projet européen, tous 'contre!!)...
Comment les mentalités peuvent-elles évoluer si on ne leur laisse entendre que ce qu'elles ont bien l'habitude d'entendre??
Article complet concernant le projet de l'Europe à lire ici : En-tête : "Faut-il interdire la fessée? Le Conseil de l’Europe bataille pour l’abolition de ce qu’il nomme «les châtiments corp orels» dans les 47 pays qui le composent. Il s’appuie sur deux «recommandations», non contraignantes, datant de 2004 et de décembre 2006. Et s’apprête à lancer à l’automne une vaste campagne de sensibilisation «pour changer les mentalités». Le terme de «châtiment corporel», qui sent la trique et le martinet, englobe également. la fessée. Celle, par exemple, que les parents français ont tout à fait le droit de délivrer à leur enfant. Actuellement, seuls seize pays interdisent ces gestes à l’école, mais aussi à la maison. La Suède fut la pionnière en 1979. Si nul n’a envie de justifier de sévères raclées, l’initiative du Conseil, pétrie de l’idéologie de la protection de l’enfance et de celle des droits de l’homme, risque de culpabiliser (au moins en France) des générations de parents."
Tout ce qu'on trouve sur le Net, tout de même...
"Avec quelle main tu dessines à l'école ?"
"Avec ma mienne".
(Clara 3 ans)
"Dis, papa, quel travail il faisait Joseph ?"
"Il était charpentier".
"Et Marie, elle travaillait ?"
"Non, elle s'occupait du petit Jésus".
"Alors, pourquoi le petit Jésus, il était à la crèche ?"
Alors que je lisais un livre, Aurélien me demande :
"Tatie, tu fais quoi ?"
"Je lis"
"Oui mais je t'entends pas"
"C'est parce que je lis dans ma tête"
Aurélien s'approche alors de moi et colle son oreille à ma tête.
Intriguée, je lui demande :
"Mais qu'est-ce que tu fais ?"
"Ben, je t'écoute!"
(Aurélien 5 ans)
Un jour, la petite fille que je garde dit à son petit frère :
"Hier, c'est le passé ; demain, c'est le futur et aujourd'hui, c'est un
cadeau : c'est pour ça qu'on l'appelle présent".
(Andréanne 6 ans)
Lorsque j'ai demandé à mes élèves ce que signifiait un
gland, j'étais loin d'imaginer la réponse que Johann me ferait :
"Un gland, c'est quelqu'un qui ne peut pas avancer quand il est dans sa
voiture".
(Yohan 7 ans)
Maman : "Manon, si tu n'écoutes pas, je vais demander
à Saint Nicolas de t'apporter de nouvelles oreilles à la place des jouets".
Manon : "Demande-lui alors directement des oreilles avec des boucles
d'oreilles".
(Manon 4 ans)
"Cédric, si tu me dis encore une fois "pourquoi", je me fâche. "
"Pourquoi maman ?"
(Cédric 2 ans)
"Juliette, viens m'aider à changer ton petit frère".
"Pourquoi, il est déjà usé ?"
(Juliette 3 ans)
Quand Margaux a su nager, je lui dis :
"C'est formidable, nous allons enfin pouvoir aller à la piscine",
elle me répondit aussitôt :
"Maman, je sais nager, mais je ne sais pas conduire !"
(Margaux 5 ans)
Maman : "Quel est le pays où on a inventé les pizzas ?"
Sacha : "La Panzani !"
(Sacha 5 ans)
La grand'mère vient de mourir et tout le monde est triste. Claire va voir
son grand-père avec un grand sourire et lui dit :
"T'as tellement de chance toi ! T'es si vieux que tu vas mourir
bientôt et tu seras le premier à la voir".
(Claire 5 ans)
Maman, une échograFILLE, c'est pour une fille et une échoGARCON, c'est pour
un garcon ?
(Maelyss 3 ans)
"Où j'étais quand j'étais pas né ?" demande Paul à sa maman
"Tu étais dans mon ventre"
"Et où j'étais avant d'être dans ton ventre ?"
"Eh bien tu étais dans ma tête "
"Et tu pouvais réfléchir quand même ?"
(Paul 4 ans)
"S'il te plaît, maman, je voudrais une petite soeur".
"Mais, chérie, papa ne veut pas maintenant".
"On n'a qu'à lui faire la surprise..."
(Oriane 6 ans)
Quand j'explique à Adam que les vaches donnent le lait
et la viande, il demande : "Et les frites aussi ?"
(Adam 3 ans)
Guillaume dit à son Papa : "Papa, quand je vais être grand, je veux
te ressembler, mais avec des muscles".
(Guillaume 3 ans)
Elle voulait s'acheter un sac à main, je lui ai dit qu'elle n'aurait plus de
sous.
Réponse de Ludivine : "C'est pas grave, j'ai encore des dents !"
(faisant référence à la petite Souris ...)
(Ludivine 6 ans)
"Va te laver les dents, elles sont sales".
"Mais je ne mange que des choses propres !"
(Jérémy 3 ans)